4 autres conseils importants

La prépa dure deux ans : la première année est la classe de mathématiques supérieures (maths sup), la deuxième, la classe de mathématiques spéciales (maths spé). Le travail demandé aux « préparationnaires » se caractérise par son intensité. Les rythmes sont soutenus, avec près de 33 heures de cours par semaine. Le temps se partage donc entre cours de maths (environ dix heures hebdomadaires selon les filières), cours de physique, de chimie, de techniques industrielles et sciences de l’ingénieur, travaux pratiques, informatique, mais aussi français, anglais ou allemand. Bref, peu de temps pour souffler…
D’autant plus que la semaine ne se limite pas aux seules heures de cours. Le travail personnel est indispensable : devoirs à rendre, relecture et assimilation de la théorie, exercices… Entre les heures de cours, les colles (les puristes de ce jargon l’écrivent  » khôlles « ) et le travail personnel, une organisation sans faille doublée d’une bonne santé physique et nerveuse sont requises.

Notes en baisse, tenez bon !

Si vous êtes admis en prépa, il vous faudra adopter un rythme particulièrement intensif et fournir un travail personnel soutenu. Il sera ponctué par de nombreux contràles de connaissances (colles, devoirs à la maison, devoirs sur table). Vous devrez également affronter sereinement les mauvaises notes – monnaie courante en classes prépas – et donc apprendre à relativiser. Les notes obtenues durant le premier trimestre importent moins que votre progression annuelle et votre rang dans la classe. En bref, apprenez à penser en termes de concours. Seul le classement compte, non la note obtenue.

Travailler toutes les matières

Il est également impératif de travailler toutes les matières (ne négligez pas les langues ou le français, qui rapportent toujours de précieux points aux concours), si possible en petits groupes : exercices, lecture et compréhension des cours… Par ce procédé, vous vérifiez l’assimilation effective des connaissances requises. Ce type de travail vous offre en outre la possibilité de vous motiver – voire vous soutenir – avant les concours. Comprenez bien que la concurrence n’est pas l’ennemie de la collaboration. Chacun assimile mieux les contenus de cours en groupe que seul. En résumé, les concours se passent individuellement, mais se préparent collectivement. C’est un axiome.

Affrontez ces années en « sportif »

Les « bonnes âmes » vous recommanderont également de pratiquer un sport ou une activité extrascolaire, pour vous aérer et vous détendre. Ne négligez pas votre famille et vos proches. Ils seront de précieux soutiens durant vos deux années de prépa. Enfin, sachez que votre réussite au concours d’entrée des écoles d’ingénieurs dépend beaucoup de votre résistance nerveuse. Le « parcours du combattant » du préparationnaire en fait craquer plus d’un. Affrontez ces années en « sportif », en favorisant tout ce qui alimente l’endurance, la concentration soutenue et la résistance au stress. Les épreuves des concours requièrent, certes, un haut niveau de connaissances, mais également des techniques de concentration pour garder son calme… Quoi qu’il arrive, identifiez les problèmes, gérez votre temps, ne vous obstinez pas si vous « séchez » ou encore, au moment de l’oral, maîtrisez vos émotions ou comportez-vous sans inhibitions majeures lors de l’entretien.

Méthode et détermination

En somme, ne perdez jamais de vue que la prépa représente deux années pleines de votre vie (on n’en a pas des milliers à disposition), et qu’elle est un lieu d’apprentissage déterminant, non seulement pour vos futures études et votre vie professionnelle, mais également pour votre évolution personnelle. La densité du travail ne doit jamais entraver votre résistance : faites preuve de méthode et de détermination pour gagner en efficacité. Enfin, accordez-vous des plages de temps libre pour sortir le nez de vos livres et considérez votre travail avec recul.